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A) La vision

Tout d'abord, quand nous percevons de la lumière, celle-ci est captée par l’œil. La rétine de cet œil est constituée de deux types de capteurs : les bâtonnets (sensibles aux lumières de faible intensités) et les cônes (concentrés sur la zone appelée « fovéa » et sensibles au rouge, au vert et au bleu). Ce sont les premiers photorécepteurs ; ces cellules tapissent la rétine.

Les cellules de la couche suivante sont les cellules bipolaires

     Dès lors, un influx nerveux va se créer grâce aux bâtonnets, mais plus particulièrement grâce aux pigments situés sur les disques de ceux-ci. Les bâtonnets sont composés d'une partie protéique, la rhodopsine qui correspond à un assemblage d'un protéine appelé opsine, et d'une molécule que l'on appelle « rétinal », qui est une partie lipidique dérivée de la vitamine A, et qui s'emboîte dans l'opsine.

Ces potentiels d'actions transitent ensuite jusqu'aux cellules ganglionnaires. On distingue différentes catégories de cellules : des cellules de grande taille qui détectent les changements de contraste ; d'autres de petite taille qui analysent la forme et le détail ; et enfin des petites cellules qui mesurent la chromatographie et les contrastes de couleurs. Ainsi, l'information est séparée en plusieurs « parties », et les signaux resteront séparés jusqu'au cerveau.

Pour commencer, il faut d'abord comprendre comment une image, une information que nous percevons, peut se « déplacer » jusqu'au cerveau. Il faut donc expliquer ce phénomène, qui se déroule en plusieurs étapes :

On sait que la lumière est composée en partie de photons. L'absorption d'un photon par le rétinal, va provoquer une suite de réactions chimiques. En effet, le rétinal va passer de la configuration 11-cis-rétinal, à une configuration all-trans, c'est à dire qu'il se produit une izomérisation dans le rétinal qui fait qu'il passe de la configuration « rétinal Z » à « rétinal E ». Mais du coup, le rétinal n'a plus la même « forme », et il ne pourra plus se "lié" avec l'opsine. La membrane du photorécepteur sera alors moins perméable à certains ions comme les ions sodium par exemple, ce qui va modifier le potentiel de membrane du photorécepteur et, ainsi, un signal nerveux sera émis aux cellules de la couche suivante.

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