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Mais il y a souvent une connexion entre l'amygdale et le lobe frontal. Si une jeune fille est victime de viol par exemple, ce souvenir douloureux est stocké dans l'amygdale, mais étant donné que ce souvenir est embarrassant, le lobe frontal peut « empêcher » la jeune fille de s'en rappeler.

B) L'amnésie infantile

Il semblerait qu'il y ait un véritable trou noir dans notre mémoire avant nos 4 ans : c'est le phénomène de « l'amnésie infantile ». Cependant, même si les chercheurs étudient la question depuis plusieurs années, de nombreux doutes subsistent, on ne peut pas parler avec certitude d'amnésie infantile, mais nous avons quand même actuellement quelques informations qui amènent à le penser. Il semblerait que ce soit la cause de l'oubli des souvenirs d'enfances.

Avant l'âge de 4 ans, notre cerveau n'est pas complètement « formé ». Certaines zones sont encore en développement, et ce développement se termine à l'âge de 4 ans. Pourtant, nous avons déjà des souvenirs remontant à 2 ans en arrière, mais ceux-ci seront stockés jusqu'à nos 10 ans, où ils seront remplacés par des souvenirs plus récents, qui peuvent être ceux de nos 8 ou 9 ans par exemple.

Il y a cependant quelques exceptions:

 

La première est que, si notre premier souvenir est particulièrement douloureux ou marquant, on risque de s'en souvenir très longtemps même s'il surviennent avant nos 4 ans. Ceci s'explique par le fait qu'une autre zone de notre cerveau entre en compte dans ce cas-là, c'est l'amygdale.

Pour en donner une définition plus précise, c'est une zone du cerveau qui stocke des souvenirs où nous avons ressentis des émotions fortes. Donc nos souvenirs dépendent aussi de l'amygdale.

Par exemple, une adolescente de 16 qui s'est fait mordre par un chien quand elle avait 3 ans, se souvient encore de ce moment car ce souvenir fait partie du domaine émotionnel et affectif, donc il sera stocké dans l'amygdale.

 

 

L'autre exception est lorsque nous vivons des souvenirs embarrassants. En effet, le lobe frontal, autre partie du cerveau, joue un rôle important en ce qui concerne les souvenirs. Le premier souvenir dont nous nous rappelons est souvent celui que le lobe frontal accepte que l'on se rappelle. Si notre premier souvenir est trop embarrassant, il « passera » sous silence celui-ci, et notre premier souvenir sera en fait notre deuxième souvenir, qui est moins « honteux ». Le lobe frontal peut être comparé au surmoi de notre cerveau.

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