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B) Le transport au cerveau

L'information quitte maintenant la rétine pour se diriger vers le cerveau à travers les nerfs optiques. Le message nerveux se déplace le long de l'axone sous forme de courant électrique, pour arriver au synapse. Mais le courant électrique doit traverser la fente synaptique, c'est alors qu'il est relayé par des substances chimiques appelées « neurotransmetteurs » ou « neuromédiateurs ». Ces neuromédiateurs sont stockés dans les vésicules, qui libèrent les substances chimiques à l'arrivée du message nerveux. Les neurotransmetteurs passent donc du neurone présynaptique au neurone postsynaptique où se recréer l'influx nerveux.

 

 

 

Les nerfs optiques

Exemple de neurotransmetteur : la Sérotonine

Formule brute : C10H12N2O

La sérotonine, aussi appelé 5-hydroxytryptamine, est une monoamine servant de neurotransmetteur dans le système central. Elle est majoritairement présente dans l’organisme. Elle joue un rôle important pour l’entretien de l’homéostasie (= stabilité) du cerveau. Tout comme l’adrénaline, la noradrénaline et l’histamine, elle joue donc un double rôle d’hormone et neurotransmetteur du système nerveux central. Sa formule brute est C10H12N2O

On trouve la sérotonine dans le cerveau (où elle joue le rôle de neurotransmetteur ou de neuromédiateur) et dans le système digestif. Elle est impliquée dans la régulation de fonctions telles que la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l'anxiété ou le contrôle moteur. A savoir, la sérotonine est en partie responsable de l'humeur, et du comportement agressif.

La liaison de la sérotonine au récepteur « canal 5-HT3 » permet une entrée de charges positives dans la cellule postsynaptique produisant un potentiel d’action postsynaptique excitateur, créant ainsi un potentiel d'action.  Plus simplement, le passage d'une molécule neurotransmétrice permet de faire circuler une information d'un neuronne à un autre. 

Comme nous le disions précédemment, l'influx nerveux se « dirigera » ainsi jusqu'au cerveau grâce aux nerfs optiques. Les nerfs se croisent partiellement en un point appelé

« chiasme optique ».

C'est alors les corps genouillés latéraux qui interviendront. Comme l'indique le schéma, un corps genouillé latéral permet l'accès au cortex visuel, en triant les fibres nerveuses qui permettent le passage à ce cortex.

Ce cortex est composé d'aires corticales qui auront chacune des fonctions différentes mais qui permettront de recomposer l'image telle que nous l'avons perçue. L'image est d'abord traitée « dans son général », puis plus précisément pour retrouver les contours, les textures et les couleurs de l'image. Une autre aire analysera les distances et les formes, et encore une autre percevra les objets immobiles. La dernière aire permettra de percevoir les mouvements.

Mais ce cortex ne stock pas les souvenirs à long terme, c'est seulement une sorte de « carrefour ». Ceci signifie qu'il y a bien autre chose qui permet de stocker les souvenirs, mais alors, quel est-il ? En fait, les souvenirs passent dans l'hippocampe grâce à un circuit complexe nommé « circuit de Papez ».

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